La mer est tourmentée Le vent bat la falaise
Seraient-ce les embruns ou un regret salé
Qui brille sur sa joue tel un secret malaise
Seul le vent d’automne sait où s’en sont allés
Les balades d’antan entre pins et mélèzes
Ou sur la lande à deux vers l’horizon voilé
De dansantes brumes dans la campagne anglaise
Le vent d’automne a vu l’instant inégalé
D’un espoir né soudain d’un regard trop fugace
L’été l’a emporté et la lande est en deuil
Des souvenirs gisant dans la mer des sargasses
Si fragile est l’espoir qu’il sombre au moindre écueil
L’autre demeure ici dans le brouillard qui glace
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