Elle racontait souvent des fragments du passé
Une histoire en péril au bord du précipice
Combien d’Homère ont vu leurs récits effacés
Et l’on perdit les mots des odes fondatrices
Toujours les temps jadis d’oubli sont menacés
S’ils n’ont été gravés au mur d’un édifice
Le récit nous captive et sitôt retracé
Par la voix et le geste on le croit des abysses
Sauvé Seuls demeurent quelques menus fragments
Du flot furieux des ans subissant les dommages
Se dissipe et l’on perd l’ultime testament
Maudit scribe oublieux ne rendant nul hommage
De ton calame oisif aux dits de grand-maman
Comment donc rassembler les confuses images
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