L’air embaumait l’épice et le ciel irradiait
L’argile et l’ocre d’un tropique exotique
Cet édénique endroit nos printemps répudiait
Aux jardins d’un docile ordre géométrique
Fi du gazon coupé que mon cœur abhorrait
Heureux qui comme Ulysse a quitté sa contrée
Laissant sa prairie morne et ses sages forêts
Pour de luxuriantes jungles impénétrées
Les pluies fades d’automne et les vertes pâtures
Ne sont que froid bouillon pour vieillard édenté
Je prie pour des vallées où jamais la Nature
Ne laisse les humains venir la tourmenter
Nous avons quelquefois ce rêve entretenu
D’un ailleurs inconnu et qui nous est connu
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