Les termites des ans pensent me tourmenter
Rongeant forant perçant à travers la charpente
Qui soutient l’édifice aujourd’hui fragmenté
Du récit de ma vie où ces nocifs serpentent
Le toit et les planchers croulent avec fracas
En mêlant mes années par leur travail d’insecte
D’autres se morfondraient n’y voyant que tracas
Dans les gravas je ris lorsque je les inspecte
Car je peux relier le proche et le lointain
Comblant les oublis causés par les galeries
Je réécris ainsi tous ces instants éteints
Colorant le chagrin de tons de drôlerie
Sur les ruines d’avant dans les feux estivaux
Laissez-moi ébaucher des souvenirs nouveaux
avec le concours de Max
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