Lorsque nous aurons bu bien plus que de raison
Que les chants de la nuit nous noieront de silence
Aurons-nous cure encor d’un amour de saison
Qui a jadis vaincu nos piètres vigilances
Nous trinquerons joyeux dessous les frondaisons
Riant du temps présent simulant l’indolence
Sur la terrasse ombrée vrai cœur de la maison
Nous nierons Dieu la mort d’une feinte insolence
La tendre fleur se fane avant la nouaison
Et les fruits automnaux clament avec violence
Que lointains sont les temps des chaudes fenaisons
Le vent transit l’été sans nulle nonchalance
Aussi nous faut-il boire avant ce vent funeste
Enivrons-nous gaiment et rions-nous du reste
Le parchemin des vies... © Mapomme
avec le concours de Bruegel l'ancien et de Bernt Nokte
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