vendredi 18 juillet 2014

Sonnets. Comme la baleine le Poète a des bosses

Qui n’a jamais perçu l’amer chant abyssal
Des baleines bossues léviathans qui gémissent
De profundis issu du silence démersal
Ces lamentos marins du spleen sont les prémices

Ces chants seraient en fait une invite à l’amour
Un refrain sirénien aux accents érotiques
Pourtant on y perçoit le pleur d’un troubadour
L’infinie nostalgie d’un appel hypnotique

Sur la grève proscrit le vrai poète écrit
Des vers qu’il a trouvés en creusant dans le sable
Tel le vent emportant ses peines et ses cris
La vague veut gommer la rime impérissable

Sa plume il a trempé en l’ambre spleenétique
Dissipant le poison d’un tourment poétique

 Le poète et l'amer © Mapomme

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