Voici des décennies, la femme à la maison,
Jour après jour restait, hors du monde, recluse
Et s’y sentait souvent quasiment en prison,
Dans la moindre pièce, allant telle une intruse.
Apprenant qu’une amie disposait du cocon
D’un boudoir personnel, sans dispute, ni ruse,
Elle l’enviait d’avoir, par un débat fécond,
Repoussé d’un époux les mille et une excuses.
Que, pour elle, une femme ait un douillet endroit,
Afin de ne rien faire ou selon son choix lire,
Permet de s’exempter des jugements étroits.
Le farniente enrichit tout esprit qui s’exile,
Hors d’un monde sans joie, dans une pièce à soi
Qui offre à la pensée le plus sublime asile.
vendredi 7 novembre 2025
Rimes drolatiques. Une pièce pour soi
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