Bougie mi-consumée, délivre-moi de l’ombre,
Enténébrant l’esprit des humains esseulés !
Dans le doute, égarés, les minces espoirs sombrent
Et par tous, vainement, le jour est appelé.
Nos étés se vêtent des habits de décembre,
L’âme et le corps tremblent, tels des oiseaux gelés,
Et dans les drapas frileux, réfugiés dans la chambre,
Contre la nuit, chacun s’entête à grommeler.
Bougie, pâle soleil qui, en tremblant, m’éclaire,
Apporte un jour nouveau, un peu moins incertain,
Si tu daignes enfin par bonté me complaire !
Un sombre avenir règne en tyran importun,
Prédisant un destin pernicieux et polaire,
Qui fait de la maison un fragile fortin.
mardi 11 novembre 2025
Rimes drolatiques. Délivre-moi de l’ombre
Le vol des goélands © Mapomme
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