Nous avons envoyé, quand
nous étions gamins,
Des ballons vers le ciel, emplis des plus beaux rêves,
Des rêves si légers, d’espoirs de lendemains,
Qui, se hissant trop haut, sous la pression se crèvent.
Nous avons longtemps cru qu’au bout de leur chemin,
Garants de nos espoirs qui au plus haut s’élèvent,
Ces désirs recevraient un patient examen ;
Ils n’ont reçu, hélas, qu’un méchant coup de glaive.
Nous avons tous grandi, mais restons ingénus,
Portant d’anciens rêves, sous des cieux d’anthracite,
Mais devinant, bien sûr, qu’ils s’avèrent ténus.
Le flot des ans coulant, l’échec est implicite,
Et nous sommes amers, bien qu’aujourd’hui chenus,
Conservant un espoir, malgré l’irréussite.
Des ballons vers le ciel © MapommeDes ballons vers le ciel, emplis des plus beaux rêves,
Des rêves si légers, d’espoirs de lendemains,
Qui, se hissant trop haut, sous la pression se crèvent.
Nous avons longtemps cru qu’au bout de leur chemin,
Garants de nos espoirs qui au plus haut s’élèvent,
Ces désirs recevraient un patient examen ;
Ils n’ont reçu, hélas, qu’un méchant coup de glaive.
Nous avons tous grandi, mais restons ingénus,
Portant d’anciens rêves, sous des cieux d’anthracite,
Mais devinant, bien sûr, qu’ils s’avèrent ténus.
Le flot des ans coulant, l’échec est implicite,
Et nous sommes amers, bien qu’aujourd’hui chenus,
Conservant un espoir, malgré l’irréussite.

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