Je ne sais si l’humain fut pétri dans la glaise,
Et qui, sans l’avoir vu, pourrait le garantir ?
Selon moi, il est fait de noirceur et de braise,
D’ombre et de lumière, d’orgueil, de repentirs.
Nous marchons, chaque jour, au bord de la falaise,
À deux doigts de chuter, ne pouvant s’en sortir ;
Craignant du sombre abime un futur qui déplaise,
Notre esprit augure qu’il veut nous pervertir.
Parfois, j’entraperçois, reflété dans la glace,
Entre ombre et lumière, mi-fiel et mi-candeur,
Un humain ignorant sa véritable place.
À la bonté succède une violente ardeur,
À laquelle on cède, défait de guerre lasse,
Quand l'âme est pénétrée d'une sombre froideur.
vendredi 7 novembre 2025
Rimes drolatiques. Pétri d’ombre et lumière
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