On croit mieux travailler sur un bureau immense,
Dans un lieu où l’on
a le meilleur des conforts ;
Pourtant, en cet endroit,
de maigres performances
Résultent au final, malgré tous nos efforts.
Aussi quand nous usons d’un mobilier spartiate,
Nous demeurons
surpris du patent
résultat :
Le nombre de sujets est
en hausse immédiate,
Sans aucun stupéfiant pour changer notre état.
Ni télé, ni ordi, rien
qui ne nous détourne
De ce qui occupe chaque
jour, chaque mois :
Dans la pièce réduite
où sans fin on séjourne,
On fouille le présent et de lointains émois.
Il faut marcher un peu, car sortir nous inspire
Et nous lie aux sous-bois, comme aux saisons
d’antan ;
En explorant le Temps,
on sauve de l’empire
Des brumes de l’oubli des
maux nous tourmentant.
Pour enfin assouvir sa passion absolue,
Il faut être reclus et même
ensauvagé,
Retrouver l’émotion
d’époques révolues,
Où d’amples
afflictions nous avaient ravagés.
lundi 16 septembre 2024
Élégies. Un bureau très spartiate
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