Deux pommes ont flétri,
laissées à l’abandon
Dans la corbeille ovale en
blanche céramique ;
Tant d’oublis ont conduit, sans possible pardon,
Au dépérissement fatal et systémique.
On délaisse une plante, sans jamais l’arroser
Et la voilà fichue, bonne pour la poubelle ;
On oublie un ami, qui aimait nous causer,
Pour un pote nouveau, médiocre mais comique.
Un vieux parent aimable dans son lit dépérit,
Sans qu’on trouve le temps de prendre des nouvelles ;
Que de gens on oublie, auparavant chéris :
À quoi occupons-nous notre fichue cervelle ?
Combien délaissons-nous les engouements du cœur,
Pour palabrer au bar sur des sujets futiles ?
Que de regrets, après, car le temps est moqueur
Et se plaît à punir les bla-bla inutiles.
Car nous avons laissé bien des fois se ternir
Un amour qui naissait, par pur enfantillage ;
Par la suite, on regrette un si cher souvenir,
Tel un fruit sacrifié pour de vains babillages.
Tant d’oublis ont conduit, sans possible pardon,
Au dépérissement fatal et systémique.
On délaisse une plante, sans jamais l’arroser
Et la voilà fichue, bonne pour la poubelle ;
On oublie un ami, qui aimait nous causer,
Pour un pote nouveau, médiocre mais comique.
Un vieux parent aimable dans son lit dépérit,
Sans qu’on trouve le temps de prendre des nouvelles ;
Que de gens on oublie, auparavant chéris :
À quoi occupons-nous notre fichue cervelle ?
Combien délaissons-nous les engouements du cœur,
Pour palabrer au bar sur des sujets futiles ?
Que de regrets, après, car le temps est moqueur
Et se plaît à punir les bla-bla inutiles.
Car nous avons laissé bien des fois se ternir
Un amour qui naissait, par pur enfantillage ;
Par la suite, on regrette un si cher souvenir,
Tel un fruit sacrifié pour de vains babillages.
Les pommes oubliées © Mapomme
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