Sanglier et Renard, par l’odeur alléchés,
Rôdent
sous la terrasse, quémandant quelques restes ;
Sans le maquis, Les
fruits se trouvent desséchés
Et
des humains il faut guetter de maigres restes.
C’est
pitié de les voir réduits en cet état,
Eux
qui étaient seigneurs de la faune sauvage ;
Les
voici asservis aux desiderata
Des
chaleurs de l’été qui font tant de ravages !
Ceux
qui vivent ici, dans cette ample maison,
Semblent
aimer aussi les animaux nuisibles,
Comme
les qualifient, pour leurs propres raisons,
Les
hommes qui les tuent quand la chasse est possible.
Pour
autant il vaut mieux demeurer très prudents,
Les
humains révélant des natures fantasques,
Charitables un jour, le suivant trucidant
Sans
motif apparent, sous le coup d’une frasque.
Les
étés se suivent, sans relâche empirant,
Rendant
rares les proies et toute nourriture ;
Voilà
les animaux soumis à leurs tyrans
Qui
ont tant mis à mal la précieuse Nature.
vendredi 13 septembre 2024
Élégies. Par l'odeur alléchés
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