Ce siècle est frénétique
et l’on voit s’agiter
Tout un peuple courant en
regardant sa montre ;
La frénésie effraie
et laisse dépités
Les paisibles marcheurs qui
souvent les rencontrent.
Faire
mieux chaque fois devient la religion
Des fervents du
chrono, proches de la démence.
Athée à
ce credo,
sorte de contagion,
J’omets
de calculer ce que mon corps
dépense.
Je m’arrête à la source,
après avoir marché,
Écoutant
longuement la
suprême quiétude ;
Je ne laisse jamais la folie
me gâcher
Le plaisir du regard
qu’ici-bas rien n’élude.
M'arrêter en chemin me semble un vrai bonheur,
Puisqu'on peut détailler des points de vue sublimes ;
Bien sûr, je n'apprends rien aux fréquents randonneurs :
Depuis belle lurette, eux-mêmes les estiment.
Je prends quelques photos, dans la végétation,
Du phénix résurgent des plantes condamnées
Après un feu ancien porteur de destruction ;
Vivons ces instants brefs tout au long de l'année !
dimanche 8 septembre 2024
Élégies. Le repos des marcheurs
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