Nourrissant au matin des
rêves peu constants.
L’automne agonisait et
sur l’aile d’un rêve
L’un de nous devisait
ébauchant un projet
D’un groupe musical
durant l’attente brève
Et chacun sur le nom soudain
s’interrogeait.
La caserne-lycée où nous
étions élèves
De tels espoirs
naissants sans doute regorgeait ;
Nous pensions à la plume
et non l’airain du glaive
Car du courant pop-rock l'avenir se forgeait.
Je ne sais plus trop qui
en allumant sa clope
Nous proposa le nom de Qui
morituri ;
Au rêve un nom suffit
pour que le cœur galope
Surtout si le projet n’a
pas vraiment mûri
Car il faut bien qu’au
fond chacun le développe :
De quoi savait jouer
chacun des ahuris ?
La sonnerie d’entrée
retentit bien stridente
Et l'on n'évoqua plus l'idée inévidente.
Et l'on n'évoqua plus l'idée inévidente.
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