Aux franges du sommeil bien des vers j’ai conçu
Sans stylo sans papier sans clavier pour écrire.
Autour de moi tout dort et dehors pas un bruit :
En rêveur éveillé je n’ai rien d’autre à faire
Si ce n’est marmonner sans me soucier d’autrui
Chose qu’entre toutes ma nature préfère.
Mais avant de cueillir une idée comme un fruit
Elle devra mûrir car la lenteur s’avère
Une phase obligée ; trop de hâte détruit
L’onirique étincelle inspirant le trouvère.
Cette lumière a-t-elle éveillé les oiseaux ?
Ils chantent en tout cas dans l’arbre sous la chambre
Entamant ce qu’on peut qualifier de scherzo
Le seul son non-gênant de janvier à décembre.
Si j’écris en silence ce bref intermezzo
Peut même a contrario m’aider
à me détendre.
Les rives du sommeil et ce chant par-dessus
Dans un rêve éveillé dix-huit rimes m'offrirent.
Dans un rêve éveillé dix-huit rimes m'offrirent.
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