À l’instar d’un navire ivre de sa tristesse
Balloté par l’écume égaré sur les flots
À l’épreuve mettant courage et robustesse
Combien ont vu leurs yeux privés de tout sanglot ?
Qu’un seul port se refuse avec délicatesse
Et désert l’océan n’a plus le moindre îlot !
Des nues auront voilé l’étoile prophétesse
Aveuglant le navire en ce vaste complot.
Car le bonheur d’autrui l’infortuné insulte
Épave dérivant livré à tout courant
Hors de son port d’attache exilé de son culte.
Il craque à tous les vents perclus quasi-mourant
Espérant le naufrage et la fin du tumulte ;
Il le craint bien qu’il vogue en la nuit l’implorant.
Par mer calme un beau jour moins bateau que cadavre
Il trouve enfin la paix dans un bienveillant havre.
Il trouve enfin la paix dans un bienveillant havre.
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