Qui d’épines sema ma fade
adolescence :
Qu’aurais-je pu conter si
tel un philistin
J’avais vécu de joies dès
après ma naissance ?
Sans fin tu bâillerais d’un ennui
clandestin
Si de pétales seuls aux
sublimes essences
Fut couvert mon chemin
et que de longs festins
Ô Muse avaient rythmé mes
nuits d’effervescence.
Heureusement pour toi
comme nombres d’ados
J’ai humé l’ancolie dans
les ruines modernes
En ces temps trop
changeants pour de musards badauds.
Titan au cœur comptant
le Temps qui nous gouverne
Dont toque le tic-tac au
continu Credo :
Ce coeur bat tel un glas en mon horloge interne.
L’inextinguible ennui que ce tyran orchestre
Ronge jours comme nuits qu'il a mis sous séquestre.
Ronge jours comme nuits qu'il a mis sous séquestre.
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