Les déserts pourraient-ils d’arbres hauts se couvrir
Tel un feu sous la neige qu’un prodige rallume ?
Les bois rasés on voit la Terre s’appauvrir
Au profit du ciment du bétail des légumes.
Ensuite tout humain s’étonne de souffrir
Réfutant les erreurs que jamais il n’assume ;
Depuis l’aube des temps il prend sans rien offrir
Étant contraint de fuir l’incendie qu’il allume.
En Afrique à pas lents repoussent des forêts ;
Les arbres invoquant les nues chargées de pluie
Le désert se replie d’après ce qu’il paraît
Après les défaites que sans cesse il essuie.
Les hommes en ces lieux ne voient plus l’intérêt
D’aller dans des pays où leur présence ennuie.
Il est bon de penser que reverdit l’Afrique
Quand ailleurs on ne sait ce que l'homme fabrique.
Quand ailleurs on ne sait ce que l'homme fabrique.
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