Pour Lacan l’Amour c’est offrir ce qu’on n’a pas
À qui n’en voudra pas La pensée m’est pénible !
Mais il faut avouer qu’on convie au repas
Quelqu’un sans s’assurer qu’il sera disponible
Tout humain porte en lui ceci jusqu’au trépas
Un grotesque Idéal tel un faix invisible
Qu’ado il concevait en avenir sympa
Et que tout autre voit comme un cadeau risible
On ne comprendra pas pourquoi un tel refus
De là naît la blessure à tout jamais ouverte
Qui rend notre avenir nébuleux et confus
Il faudra oublier au bar de la Fée Verte
Ce rêve tant nourri et qui jamais ne fut
L’amour préfabriqué n’est que chimère offerte
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