Jamais tu ne liras un seul de mes poèmes
Comme de tes passions je ne suis guère épris
J’ai délaissé l’excès d’alcools qu’Edgar Poe aime
Génie que son pays n’a jamais bien compris
J’aime vivre hors le monde une vie de bohême
Composant des rimes qui n’auront aucun prix
Car gencoder les arts est un sérieux problème
Le tarif des marchands est offense et mépris
Pour qu’un auteur soit lu lui faudrait-il se vendre
Prostituer ses mots ses gouts son Idéal
Et qu’un autodafé n’en laissât rien que cendres ?
D’un seigneur d’édition doit-il être un féal ?
D’un collier tout d’or fait on ne pourra attendre
Que de porter au cou la marque du métal
d'après Le pauvre poète de Carl Spitzweg
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