Oisifs de tous pays asseyez-vous enfin !
Ce monde est un non-sens créant de fausses mues
Trompeuses nouveautés n’apaisant pas nos faims
Car nu va notre Espoir dont l’âme s’est émue
L’aspic laisse sa peau mais sans être un défunt
Son venin est actif et notre fin ardue
Puisqu’au jardin des croix n’existe aucun parfum
Mais des fleurs en plastoc laides et mal fichues
La tyrannie du nombre a soumis tout Esprit
Il faut marcher au pas au nom d’une Morale
Qui tourne au vent nouveau et qu’on suit à tout prix
L’opinion montre un cap qu’on répète en chorale
Et on vire de bord sans avoir rien compris
Car ces vents sont soumis aux ires humorales
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