Sait-on d’où vient la vie et comment le hasard
Des branches élagua sans le moindre état d’âme ?
Le Monde était alors un infini bazar
Rythmé de tremblements d’éruptions et de drames
Des millions d’ébauches disparues sans égard
Ont égrené l’infime et l’incommensurable
Des monstres fabuleux l'esprit encor hagard
Tout empli de terreur gisent dessous les sables
Un simple astéroïde a changé les destins
Possibles me dit-on Des savants l’envisagent
Et nous le réfutons stupides philistins
Car un autre incident sans le moindre présage
Rayerait nos palais nos joies et nos festins
C’est Babel aboli des futurs paysages !
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