Arrête de tourner ta bougie à la main !
Sans fin l’ombre se meut sous l’effet de la flamme
Mon visage est un mont soumis à l’examen
Dérobant ses démons au jour des matins calmes
Vois mon regard si pur et mes pensers sereins
Vierges de tout regret quand l’ombre y cèle un drame
De nos rêves aimant cruel briser les reins
Dans l’acide trempant la pointe du calame
Serais-je le Dandy fixant halluciné
Le troupeau des humains qui marchent au supplice
Quand le fouet claquant s’en vient les lanciner ?
Vers l’Abysse ils s’en vont comme on goûte au Délice
Arrête de tourner et de m’examiner
J’abhorre l’ambroisie autant que le calice
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