L’ombre des châtaigniers repose mon esprit
Tandis que la lumière à travers les ramures
Verse un jour étouffé sur un fourré surpris
Que parvienne un rayon tel un mourant murmure
Ce lieu fort silencieux est mon plus sûr abri
Entrecoupé d’un chant venu comme césure
Pour porter à la paix un salutaire bris
Nuage accentuant un ciel pur qu’il azure
Le calme revenu on l’apprécie vraiment
Comme s’il ponctuait un éternel vacarme
Importunes rumeurs qui vont en s’essaimant
Qui de guerre lasse nous font rendre les armes
Ce sous-bois m’attire à l’instar d’un aimant
La Nature exerçant le plus puissant des charmes
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