Il est étrange de songer qu’en bon épicurien
Je dois toutes mes joies à la vie monastique
Or les Bénédictins ne jouissaient de rien
Car Prie et travaille n’a rien d’orgiastique
Nombre d’abbayes aux temps des Capétiens
Changèrent le pays de façon méthodique
Défrichant leurs terrains couverts de bois anciens
Chassant la famine qui semblait fatidique
Ils ont créé des vins des fromages des liqueurs
Qu’on retrouve aux repas le dimanche en famille
Comme ils ont propagé pour l’esprit et le cœur
Le savoir des Anciens de Bavière en Castille
Hédoniste je bois à ces moines semeurs
En lisant un poème au frais sous la charmille
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