J’ai traîné un herpès venu par négligence
Un bouton de fièvre peu gênant au début
On croit que ce n’est rien et donc pas une urgence
Car le temps s’égrenant le mettra au rebut
S’enchaînent les journées et passent les semaines
On ne voit plus que lui et il ne fait plus rire
Parmi la société la gêne étant certaine
Quelle potion choisir ? Quel remède prescrire ?
Les années se traînent désenchantées et tristes
Les rues sont embrumées d’un hiver permanent
Sans soleil ranimant notre espoir empiriste
Quand on se croit soumis à l’herpès nous damnant
S’enfuient les ténèbres et les froids rigoristes
Le jour bannit enfin l’ombre se pavanant
«Vous êtes dans le désert. Vous voyez une tortue couchée sur son
dos sous un soleil brûlant. Vous savez qu'elle est en péril mais vous ne pouvez
rien faire. Pourquoi ?»
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