En présumant qu’enfin se lève sur nos vies
Le soleil de jadis d’un printemps retrouvé
Chauffera-t-il nos cœurs d’une analogue envie ?
Un an d’un long hiver nous a tant éprouvés
Saurons-nous apprécier tous nos éclats de rire
Dont l’ombre d’un hiver risque de nous priver ?
Douze mois d’un trauma qu’on ne saurait décrire
Dans la sombreur pourrait sans fin nous captiver
Il est aisé d’entrer dans l’ombre et l’amertume
Beaucoup moins d’en sortir sans miracle inouï
Car l’hiver a rendu toutes nos joies posthumes
Si le soleil renaît et qu’on soit ébloui
Saurons-nous embrasser comme il était coutume ?
Ce signe d’affection s’est-il évanoui ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire