Un jour on revêt un habit par négligence
Avec un rêve au cœur qui seul nous définit
Mais on se leurre encor en niant l’allégeance
Qui a sonné le glas des espoirs infinis
Ce matin-là on met en craignant l’indigence
De nos porte-monnaie plus que de nos esprits
Nos songes au placard avec nos exigences
Quitte à se regarder parfois avec mépris
Nous passons sans faillir croyant rester fidèles
D’hier à aujourd’hui Puis le soir harassés
Nous tombons de sommeil le talent privé d’ailes
Nos écrits poussiéreux par l’oubli terrassés
Gisent dans le grenier de notre citadelle
Car on raccroche un jour les rêves du passé
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