C’est un havre calme sans nulle vague à l’âme
Des vaisseaux vermoulus dorment en mornes eaux
La cargaison s’abîme près des champs de roseaux
Des oiseaux inconnus chantent d’étranges drames
Humide tropique qu’un feu sanglant enflamme
Ensemençant les eaux tandis que les oiseaux
Ne connaissent hélas aucun plaisant scherzo
C’est l’abandon vainqueur que leurs chants nous déclament
Les vents et cyclones ont dévasté les voiles
Celles-là qui claquaient en quittant fièrement
Leur amarre en se fiant à quelque bonne étoile
La Terre Promise semée d’or et de gloire
Ne fut jamais atteinte au gré des errements
Ce havre est le mouroir d’espoirs aléatoires
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