Les hyènes nous rongent le peu de gras du dos
Dévorent nos cerveaux lentement sans rien dire
Sucent en silence la moelle de nos os
Semaine après semaine et préparent bien pire
Les hyènes triomphent à l’encre des échos
Et lassés on renonce à ces verbaux délires
Qui dictent les pensées des anciens des ados
Limitant la révolte aux tags qu’on peut écrire
Les hyènes se bâfrent de tous nos héritages
Auxquels nous renonçons sans livrer de combat
Sans notaire assurant cet injuste partage
Or les chasseurs choisis rarement nous protègent
Nous livrant à leurs crocs nous tirant vers le bas
Les hyènes se moquent de nos piteux cortèges
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