Dans les rues mal famées pavées d’incertitudes
Les avenirs naissants zappent les lieux obscurs
Où nos éluites sans
nulle fortitude
Prostituent les serments pour des palais impurs
Promesses de sauver les bastions égoïstes
Des empires croulant sous les vents turbulents
Quand les discours s’ornent de soupirs passéistes
Quand on craint le futur qu’il n’est plus stimulant
Passent des colporteurs vendant leur camelote
Des regrets dépassés et des rejets amers
Pour des
marins pâlots que l’océan ballotte
Les coqs laids ergotent et s’estiment experts
Prétendant caboter un bateau sans pilote
Or ces vieux loups de bars n’ont jamais pris la mer
Le progrès immobile est notre servitude
Et les rues affamées forgent les solitudes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire