L’ogre écarlate est mort et les désespérés
Ne savent où trouver l’éclat d’un brin de paille
Dans la noirceur luisant qui pourrait éclairer
Le silence des nuits et les jours de grisaille
La jarre de Pandore a vu s’enfuir ce brin
D’or et ne retient plus que l’angoisse et la crainte
Dès demain les maîtres seront les malandrins
Qui nous feront trimer tremblant sous la contrainte
L’excès sera le temple où les déshérités
Croiront voir le flambeau qui saura les défendre
Faisant fondre les fers de la précarité
Ne laissant des palais des repus que des cendres
Naîtront dans ces brouillards nombre d’ogres nouveaux
Rendant les démunis plus empreints de détresse
Face aux haines nourries par tous ces faux dévots
Quand leurs rivaux suivront la perfide prêtresse
Car lorsqu’un ogre meurt qu’il soit rouge ou bien vert
Il se fait un grand vide et nous supposons vivre
Libres ou libérés au cœur d’un monde ouvert
Or tout vide est comblé et aux ogres nous livre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire