Doit-on ne point parler du sang sur les pavés
Et ainsi ignorer le décès des victimes
Les larmes et l’effroi dans les pensées gravés
Ou alors confesser la fureur légitime
En voyant répétés des actes assassins
Qui frappent au hasard et sans raison endeuillent
On sait qu’en nos cités errent des spadassins
Qui voudraient diviser les gens qui les accueillent
On sait bien que demain ils frapperont encor
Effaçant des destins en moins d’une seconde
Tel un
torrent en crue broie et tue sans effort
Sans mérite et sans gloire ils porteront la mort
Sans pouvoir altérer le ciment de ce monde
Un mortier très discret qu’ils méprisent à tort
L’union fait la force notre Union fait la force
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