À V.H.
C’est sur le Promontoire du Songe
Volcan éteint des rêves défunts
Rêves d’enfants que le sable ronge
Dans la nuit des faux jours sans parfum
Que j’ai saisi les raisons des gestes
Frénétiques des hommes courant
Sur les coulées figées et funestes
De laves dont s’est tu le torrent
Quand il est encor temps il faut vivre
Puisqu’un matin le volcan s’éteint
La vie n’est pas semblable à un livre
Qu’on parcourt au moment opportun
Le seul moment propice acceptable
Pour vivre un destin est le présent
L’ajournement est insupportable
Jamais ne revient l’instant plaisant
Donc voir le Promontoire du Songe
Me fit saisir la réalité
Le futur rêvé est un mensonge
Hypnotisant les sots des cités
Ce volcan mort bien que dans la Lune
Plus terre-à-terre m’a modelé
Permettant de combler la lacune
L’esprit en céraunie ciselé
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