A l’ombre de l’orme dans la cour de l’hosto
Des fumeurs discutent et crachent des volutes
S’effilochant dans l’air en moins d’une minute
Leurs rires feints tintent tels de vibrants cristaux
Ils parlent des anciens comme ils étaient tantôt
Comme ils sont aujourd’hui égarés et hirsutes
Pleins d’incohérences et créant des disputes
Au cœur de leurs chaos et délires mentaux
Les fumeurs recrachent des craintes exhumées
Vers le placide azur qui n’a cure des pleurs
A quoi bon exhaler de futiles fumées
Le destin s’en moque comme d’un cœur trembleur
Les vies sont semblables aux clopes consumées
Qu’on écrase soudain d’un geste sans ampleur
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