Des minots jouent au foot sur une place en terre
Rêvant d’évoluer sur un herbeux terrain
Ils ne s’essoufflent pas et leurs jambes d’airain
Les portent sans faillir à l’instar des panthères
Ils oublient que le temps s’en vient rogner les rêves
Comme il use les corps il détruit les esprits
Car ce grand corrupteur a plus que vous compris
Le prix qu’il faut payer sans un espoir de trêve
Pour avancer vers l’âge où tout paraît possible
Vous qui passez la porte laissez donc tout espoir
Abandonnez tout songe et oubliez vos dribbles
Sans joie sans gloire allez vers l’hideux pourrissoir
Où tels de vieux chiffons vos ailes indicibles
Seront papiers froissés jetés sur le trottoir
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