Recouvrez les miroirs et arrêtez l’horloge
Qu'aucune âme s’égare et que cesse le temps
La demeure connue de vos heureux printemps
Vous devient étrangère lorsque l’hiver y loge
Le balancier se tait comme le palpitant
Quand est tranché le fil auquel nul ne déroge
Qu’importe les amis et les nombreux éloges
Des mots vides de sens dits par des récitants
La maison est silence et s’emplit de l’absence
À la nuit revenue vous errez égarés
Tel un oiseau pleurant de peur et d’impuissance
Après la tempête qui l’a désemparé
Recouvrez les miroirs et pleurez l’insouciance
Sages épigones au trône impréparés
Atropos © Mapomme
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