Les années déroulent leur cours perpétuel
Et pourtant parsemé de divines surprises
Un long torrent de jours suivant le rituel
Fait d’aubes radieuses et de sombres traîtrises
L’onde va vers l’aval mais son cycle annuel
Ramène à sa source sans la moindre maîtrise
L’eau nous portant à son rythme continuel
Nous croquerons pommes puis fraises et cerises
Redécouvrant émerveillés d’anciens plaisirs
Les pierres d’un temple serviront aux églises
Où nous aurons honte de nos défunts désirs
Pourtant à l’An nouveau nous verrons l’aube grise
Et la mélancolie s’en viendra nous saisir
Car les soleils d’antan sont éteints quoi qu’on dise
Quatre saisons © Mapomme
(with a little help from Mucha)
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