Le Mal n’est pas banal : il vient
banalement,
Mettant sous ses souliers une épaisseur de
feutre.
Il naît par négligence et non fatalement,
Quand,
face aux changements, nous voulons rester neutres .
On
s’enivre de mots, puissance ou bien grandeur,
D’un
passé renaissant, de lendemains épiques,
D’un
pays retrouvant sa ranimée splendeur,
D’un
futur éternel, d’un destin utopique.
Ainsi,
sans le savoir, on entre dans la nuit,
Ne
voyant que l’éclat d’une dansante torche
Qui
teinte d’un faux or un beau palais qui luit ;
Mais
que d’horreurs sitôt qu’on a franchi son porche.
On
trahit la Raison que crame ce
flambeau,
Qui
aveugle, de plus, le leg
de la pensée,
Aux
sublimes écrits, désormais en lambeaux,
De
la philosophie faussée et offensée.
Les
peuples sont guidés par l’instinct animal,
Qui
fait aimer la force et l’éclat d’un empire
Véhiculant
l’enfer, dans
l’ivresse du Mal ;
On
marche, pas à pas, du meilleur vers le pire.
samedi 7 juin 2025
Élégies. Banalité du Mal
La banalité du mal est un concept développé par Hannah Arendt qui a choqué les penseurs, d'autant qu'elle mettait les régimes nazis, fascistes sur le même plan que les régimes communistes de Staline et de Mao.
Le temps lui a donné raison.
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