Sous mes yeux s’étendait l’aride Terre Gaste
Dévastée par les dieux, lors d’ineptes combats ;
Pas un oiseau planant sur ces étendues vastes ;
Depuis lors, nulle ondée sur ces friches tomba.
J’avais pu m’échapper par un hasard propice
De mon cachot menant à mon exécution ;
De tout meurtre innocent, tout près du précipice,
Un génie bienfaisant avait guidé mes pas.
Puis sur la Gaste Terre est arrivé un ange :
S’entendre dire enfin qu’on me croit innocent
De chaque vilenie soudainement me change ;
Cet ange serait-il ici-bas tout-puissant ?
J’ai ainsi pu changer mon notoire visage
Et renaître au grand jour sous un aspect banal ;
Un coupable aurait fui, changé de paysage,
Mais je voulais blanchir mon nom dans le journal.
Tout a changé de face en trouvant le coupable,
Qu’on croyait amical
mais était venimeux,
Le seul que l’on croyait de ce crime incapable :
Adieu la Terre Gaste, aux horizons brumeux !
dimanche 11 septembre 2022
Vers en Technicolor. Combien faut-il errer en ce passage sombre ?
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