La ténébrosité bruissante
de fureur
Dans le vol onirique — oh !
la fugace trêve —
Quand se terre en les bois
quelque oiseau murmureur.
Dans les champs
printaniers des fleurs attrape-rêves
Se parent d’éclats d’or —
soleils avant-coureurs
Sur les brins d’émeraude
où nos espoirs s’élèvent —
Illuminant enfin un
morne avril pleureur.
À quoi riment nos vies rythmées
de longues crises ?
L’hiver n’en finit pas et
nous désespérons
De voir le temps filer
sans aucune maîtrise.
Car nous riches d’espoirs
lassés nous obérons
De radieux horizons accablés
d’aubes grises ;
Pourtant sur l’étang plane
insouciant un héron.
Printemps quand
viendras-tu pour qu’enfin s’électrisent
L'azur comme nos yeux sans canons ni clairon ?
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