La vague sur la grève efface tous mes pas
Et si parfois demeure un vestige de trace
On ne sait qui la fit et ce qui l’y poussa
Les rêves l’animant mais aussi ses angoisses
Les cités ont croulé et ses maisons brûlé
Des lettres en cendres des espoirs en poussière
Que reste-t-il des mots par d’autres formulés
Périrent les pensées riches et singulières
L’essence de la vie ainsi a disparu
Les muets monuments vestiges du paraître
Taisent feu les souhaits à tout présent intrus
Un univers entier s’éteint avec un être
Une Bibliothèque est calcinée soudain
En cendres réduisant la vivante mémoire
On les balaie sitôt envahi de dédain
En poussière traitant de sublimes grimoires
Semblables sont mes pas par la vague effacés
Chimère cheminant tout au bord de la grève
À l’instar du passant mirage est le passé
Et la sage pensée s’évapore en un rêve
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