Vous souvenez-vous des rouges coquelicots
Dans les champs de jeunesse aux franges de la ville
Murmures et rires éclatant en écho
Sans rumeurs d’hélicos sans victimes civiles
Écarlates pavots des labours délaissés
Vos éclats colorent l’herbe folle dansante
Les bottes se sont tues la fureur a cessé
Le monde a retrouvé la joie éblouissante
En terre il a enfoui les ténèbres d’acier
Les enfants ont couru dans les prés sans cultures
À la paix retrouvée ayant pu s’initier
Goûtant de l’harmonie l’exquise confiture
Pourtant tout âge d’or est marqué par le sceau
La marque d’infamie du bonheur éphémère
Les cerisiers fleuris ont subi les assauts
Du temps qui n’a laissé que des larmes amères
Coquelicots vermeils comme tâches de sang
Égaient le morne vert d’une touche féroce
Les enfants récoltent les pavots du présent
Se fanant sous leurs doigts tel un bonheur atroce
Vous remémorez-vous de ces coquelicots
Dans nos frivoles jeux à côté des bâtisses
N’en restent que l’écume et un ultime écho
Souvent les souvenirs s'avèrent bien factices
Coquelicots © Mapomme
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