Le Titan tord les corps dévorés sans effort
Tous les humains s’effraient de l’appétit féroce
Du géant primordial offrant la mort atroce
À quoi médite-t-il en son intime for
Fourmis vous m’agacez dit le Titan hautain
Il faut briser vos os pour pouvoir en extraire
L’essentielle moelle des tourments éphémères
Tout poète est un monstre insatiable et hutin
Il s’en va moissonner le trouble de vos cœurs
Afin de mieux combler le vide de son âme
En vampire aspirant tel un puissant dictame
Le suc des regrets ô divine liqueur
Mais le troupeau ne peut comprendre le Titan
Dont le front constellé s’ensemence d’étoiles
Et dont les yeux de feux de l’Infini se voilent
L’Infini aux soleils ardents et cécitants
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