mercredi 18 février 2015

Rimes de saison. Rékhyt

Le vanneau huppé va inspectant les abords
De la mare laissée par la récente ondée
Dans le champ situé au pied de l’ancien fort
Voisin de la cité par d’anciens Grecs fondée

Depuis son lent déclin qui donc saurait encor
Que cet oiseau jadis sur les parois ornées
Des tombes de Gizeh des temples de Louqsor
Figurait par rébus la masse prosternée

Les pieds dans le limon par la crue déposé
Courbé sur son labeur en paysan modeste
Au dernier angélus le dos ankylosé
Le vanneau vénère les lumières célestes

J’envie ce frêle oiseau que nul n’a honoré
Qui sans trêve se livre à ses travaux agrestes
Humble bien que huppé il passe immémoré
Espérant simplement ce que prend son bec preste



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