Les sublimes senteurs de l’aube pâlissante
Ont la force inouïe de ces rêves enfuis
Qu’évoquent murmurant les cités gémissantes
Sur leur splendeur en ruine et leurs jardins détruits.
Sous chaque arcade maure à la beauté puissante
Que de soleils ici d’espoir ont jadis lui !
Des rêves de grandeur dans la foule bruissante
Ont allumé des feux plus sombres que la nuit.
Il n’est pire ennemi pour un naissant empire
Que le ver dans le fruit porteur de division
Et la guerre intestine où tout royaume expire.
Car le crime ambitieux qui n’est que dérision
Embrase la cité dont le peuple soupire :
S’envolent les cendres des vaines illusions.
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