Nos cœurs battant d’espoirs restent inassouvis
D’avenirs entrevus d’attentes trop intenses ;
Or nous voilà plus vieux et toujours alouvis
Subissant un destin qui nous est pénitence ;
Nous laissons des démons par la haine nourris
Dans leur théâtre hideux guider nos existences
Battre un tambour sournois clouer au pilori
Des damnés comme nous luttant avec constance
Contre le cours glacé des jours sans un flambeau
Hors d’un vent nous guidant vers une aube acceptable
Où les matins naîtraient radieux dorés et beaux
Le bien-être conviant tout le monde à sa table.
Hélas ! tous nos espoirs sont partis en lambeaux ;
Nulle aurore ne porte un élan véritable.
Nulle aurore ne porte un élan véritable.
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