Il dansait sur la piste ainsi qu’un Pierrot triste
Sur un morceau de rock au tempo endiablé.
De quel envoûtement jouait le guitariste
Pour qu’il gesticulât en pantin accablé ?
Sur ses cordes il usait d’un charme hermétiste
Faisant frémir Pierrot par des fils assemblé
Dans la nuit dirigé par un marionnettiste
À chaque note aiguë voyant son corps trembler.
Il est des douleurs tues qui viennent et vous brisent
Tel un récif masqué éventre un fier bateau
À l’heure où l’horizon d’un fol espoir s’irise.
Adieu les lendemains ; adieu reine et châteaux !
Et cet air entraînant dont elle était éprise
Instillant son venin dans chaque vibrato.
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