Le globe entier s’effraie et prie les saints savants
Lors des messes sans fin que délivrent les ondes
Le monde est affalé sur de piégeux divans
Buvant le faux le vrai dont chacun nous inonde
Aux chaînes enchaînés et d’infos nous gavant
Nous craignons un virus qui détruit notre monde
Sans frissonner devant un mal plus dépravant
Silencieux implacable et donc le plus immonde
Il susurre le pire à notre humanité
Sciant gaiement la branche où elle est bien assise
Pour alimenter le bûcher des vanités
Nous brûlons l’essentiel pour d’hardies entreprises
Ivres de richesses et pauvres de bonté
Mais l’emprise de l’or est la pire méprise
Qui laisse sans moyens les savants le bravant
20 h, j'applaudis les soignants
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